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Dans la tête du Caméléon
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21 mars 2003

Bon, ben voilà !

Un blogue... j'y pense depuis quelque temps déjà et c'est ce soir que j'ai finalement décidé de me lancer.

Pourquoi un blogue ? Pour tenir lieu de journal personnel, simplement... J'ai toujours voulu avoir un journal, mais je n'ai jamais pu m'astreindre à la rigueur de cette discipline. Voici donc ma 25e tentative (au moins) !

Cette fois-ci, il s'agira davantage d'un journal de bord que d'un journal intime. Un outil pour synthétiser la pensée créatrice et son cheminement.

Il est un peu tard, le cher mari (ou le CM) est en réunion d'affaires, le plus jeune est au lit depuis quelques minutes et le plus vieux est affalé devant la télé en attendant que je lui rappelle l'heure du couvre-feu. J'ai mal au ventre, encore... d'ailleurs, n'est-ce pas un peu cela qui m'a menée ici ?

J'ai passablement roulé ma bosse dans le milieu du travail en occupant au fil des ans des emplois de serveuse, vendeuse, caissière, commis de bureau, secrétaire comptable, secrétaire au routage, secrétaire administrative et secrétaire juridique. Sans oublier le métier d'étalagiste et de travailleuse autonome en fabrication de décors puis finalement, en traduction et rédaction de textes. En aurai-je oublié quelques-uns ?  ;-)

Depuis 1985, je suis « emmerdée » par la maladie de crohn qui m'envoie me reposer à l'hôpital à intervalles assez réguliers. L'été 2002 a été ponctué (ou devrais-je dire plutôt assomé ?) par un de ces épisodes merdiques. Un mois à l'hôpital à la fin du printemps (avec la situation que l'on connaît ces temps-ci dans les hôpitaux du Québec, c'est vraiment pas la joie), un bon bout de tuyau en moins (encore une fois), sans parler de l'hystérectomie (tant qu'à y être...) et le reste de l'été dans une chaise longue, à contempler les différents scénarios qui s'offrent maintenant à moi, compte tenu de mon nouvel état de santé.

OK ! Le Doc a dit « la p'tite dame a maintenant un intestin trop court, elle ne peut plus travailler, faut prendre ça mollo ». Pas de problème puisque de toutes façons, je travaille tranquillement à la maison à faire de la traduction. Le hic, c'est que les médicaments (à prendre à vie) nuisent considérablement à ma concentration et que j'ai commencé à développer de l'arthrite dans ma main droite (pas facile de manier une souris, l'angle du poignet est problématique). En plus, la traduction c'est payant, mais c'est chiant. Aucune créativité, aucune fantaisie, aucune joie dans l'accomplissement de la tâche. Ça c'est une des choses dont je viens de prendre conscience cet été... la traduction, c'est pas vraiment ça que je veux faire dans la vie. Alors, on fait quoi, là ? On attend d'avoir une idée. Après tout on a le temps, la convalescence n'est pas encore finie !

J'ai passé l'été à broder, à crocheter, à lire, à tricoter et à naviguer pour m'amuser. Pendant une de mes explorations sur le web, j'ai découvert une technique de crochet qui m'a totalement fascinée : les bijoux crochetés au fil métallique. Bon, je sais, ça peut paraître téteux comme ça, mais le résultat est vraiment intéressant ! Quelques bobines de fil plus tard et le bout des doigts en charpie, les gens ont commencé à s'intéresser à mon nouveau hobby.

Quelques personnes m'ont alors passé des commandes spéciales et soudain, ma muse s'est déchaînée ! J'ai commencé à créer mes propres modèles et à produire une quantité de bijoux suffisante pour m'inscrire à deux petites expositions juste avant Noël. YESSSSS !!! Je venais de trouver ma nouvelle vocation, soit artisane-bijoutière.

Est-ce que j'ai mentionné tantôt qu'il est tard et que j'ai mal au ventre ? On peut aussi aujouter les pertes de mémoires au palmares des « rattles » qui font partie de mon quotidien. Et non, ce n'est pas le vieil âge, bon !

Il est assez tard, c'est assez pour aujourd'hui ; je vais me coucher. Suite la prochaine fois ! Je refuse de dire à demain, car je n'ai pas la moindre idée du moment où j'aurai envie de continuer cet exercice d'écriture. Et j'ai bien dit « quand j'aurai envie ». Ça c'est une des petites choses que j'apprends tranquillement à maîtriser. Je refuse de me créer de la pression inutile (eh qu'est fine). ALP

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