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Dans la tête du Caméléon
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3 avril 2003

Le vide total...

Alors là, ça ne va pas du tout ce matin ! J'essaie de lire des articles d'information sur les métiers d'art, mais je suis incapable de me concentrer. Je vais consulter les groupes de discussion pour artisans où je tente de trouver des renseignements utiles, mais je n'arrive plus à m'y intéresser à cause de l'ambiance de ces forums. Évidemment, les artistes et artisans qui les fréquentent n'arrivent pas à discuter intelligemment sans toujours essayer de montrer qu'ils possèdent la vérité ultime. Une discussion sur deux fait l'objet de débats agressifs avec des propos souvent blessants et insultants. Je me dis que ce serait peut-être différent au sein de la communauté francophone du Québec, alors je cherche des forums de discussions pour les artisans québécois qui veulent partager les trucs du métier de façon civilisée, c'est en vain, il n'y a que des groupes européens !

J'ai bien créé un forum de ce genre accessible via mon site web, mais afin d'assurer le professionnalisme des interventions, il faut s'inscrire et y accéder par mot de passe. À ce jour, je n'ai obtenu que deux inscriptions à part la mienne, bien sûr. Pas trop animé comme discussion ! En fait, ça ressemble présentement bien plus à un monologue qu'à une discussion...

Écoeurée, je me tourne vers la création en cours sur la table de mon atelier, même problème, ma muse a pris la poudre d'escampette. J'ai beau regarder l'ébauche de ce qui sera éventuellement un diadème transformable en collier, mais je n'arrive plus à le visualiser en phase finale ; j'y arrivais pourtant très bien hier soir encore...

Est-ce à cause de cet étau qui me serre la gorge et le coeur, un peu comme la sensation que l'on ressent lorsque, enfant, on craint de se faire disputer pour le mauvais coup que l'on vient de commettre ? Ne vous méprenez pas, je n'ai pas fait de mauvais coup.

Ça ressemble au sentiment d'angoisse que l'on éprouve quand on s'attend à ce qu'une très mauvaise nouvelle s'abatte sur nos têtes.

Je devrais peut-être aller prendre l'air, marcher ou faire des courses, en attendant que ma muse retrouve son chemin vers mon atelier et que mon coeur redescende à sa place habituelle dans ma poitrine.

Mouais... C'est ce que je vais faire à l'instant même.

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